dimanche 30 septembre 2012

Dimanche, 30 sept.

C'est avec le couché de la pleine lune que nous allons déjeuner, nous aurons une belle journée pour faire nos 20 km. Depuis que nous sommes en Galice, les sentiers sont en forêt et c'est plus charmant. Lisette, ma copine GPS me laisse au kilomètre 11, je n’ai pas eu le temps de la charger complètement donc elle a manqué d'énergie, j’y verrai à destination. Nous devons gérer nos arrêts, nous sommes dimanches et la majorité des commerces sont fermés.  Angélique  recommence à ressentir des douleurs, mais ça va  aller, elle va y arriver. Nous sommes encouragés par les bornes qui nous annoncent les demis kilomètres en décroissant. Rendu à l'hôtel, il reste 10km pour se rendre à la cathédrale de Santiago (Saint-Jacques-de-Compostelle) qui est le but ultime pour recevoir le diplôme de Compostelle. Comme à l'habitude, ce sera une dose de potassium, une douche, une autre bière et les communications avant le souper.
Bien camino.

Samedi, 29 sept.

En fin de journée hier, il est arrivé une situation hors contrôle, l'aubergiste qui ressemblait à un  repris de justice, nous avait assigné une chambre. Angélique, peut satisfaite, a décidée que l'on changeait… après avoir marché et soupé nous montons à la chambre et toute les chambre étais barrées! il avait rapporté tous nos effets à l'endroit initial, Angélique était furieuse et elle a discutée avec lui, mais rien à faire. Malgré tout, nous avons bien dormis quand même. Au matin, elle devait faire transporter son sac, elle avait payé, mais par manque de confiance, elle a porté son bagage et sans rien dire nous sommes allés manger dans l'autre établissement. En parcourant le sentier, toujours avec cette odeur d'eucalyptus. j'ai découvert une nouvelle theorie de physique: tout ce qui est descendu devra être remonté! Pour économiser Angélique, nous ferons des arrêts plus fréquents et sur l'heure de la collation nous prendrons plus de temps.
C'est à 19.6 km que nous trouvons notre Albergue, c'est un très joli endroit et c'est reposant. Nous verrons si ce sera aussi agreeable cette nuit, c'est une chambre de 12!
Bien camino

Vendredi, 28 sept.

Buenos Dias! au levé, la brûlure des orties fait encore ses effets. Nous attendons que les pélerins se lèvent pour préparer nos bagages et aller déjeuner. Nous partons à 8h30 avec le levé du jour. Hier, nous avons marché 20 km, mais aujourd'hui ce sera seulement 17.5km, Angélique commence à tirer de la patte puisqu’elle resent certaines douleurs.
Les gens accélèrent le pas parce qu'ils veulent arriver à Santiago (St-Jacques-de-Compostelle) pour dimanche. Nous, nous devrions arriver lundi matin. Depuis 2 jours, nous sommes dans des boisés d'eucalyptus et ça sent vraiment bon. Il y a beaucoup de monde sur le sentier. Nous traversons la ville de Melibe où nous mangeons une pâtisserie local, ce sera mon diner. À la sortie de la ville, Angélique commence à ralentir et s'interroge sur la suite du parcours, arrive à destination elle décide de faire transporter son sac le lendemain. Moi, je vais écrire mon blog en dégustation une bonne cervesas. Je suis devant une petie église et il y a environ 50 personnes qui attendent pour faire estamper leur Credential (passport de compostelle) et il en arrivent encore! Il reste seulement 45 km avant l'arrivée, aucun muscle ne se s’est manifesté aujourd'hui, en aucun temps j'ai eu le goût de tout lâcher, même si je m'ennuie de la maison.
Angélique a choisi de faire transporter son sac demain et ça lui coutera 3€. Si c'est encore difficile aujourd’hui, elle prendra l'autobus jusqu'à la fin du trajet.
À l'albergue, il y a du bruit des automobiles, alors nous allons dans un sentier tout prêt et nous dormons dans un champs au soleil. À mon retour, alors que je me dirige vers un endroit où il y a internet, je croise un prêtre avec un groupe de jeunes (comme la joc. et la jec de notre époque) qui courent après les étampes de Compostelle. Je ne sais s'ils marchent, mais ils n'ont aucun baggage! En travaillant sur internet, c'est mon vieux de 82 ans qui arrive, Angélique à moitié morte et lui tout pépé!

Jeudi, 27 sept.

Cette nuit, nous étions dans un grand dortoir de 16 personnes et il y a eu du son et du mouvement toute la nuit. À 6h00, les gens commencent à se preparer pour leur depart. Nous suivons la masse tant qu’à ne pas dormir. C'est à 7h30 que nous prenons le chemin, il fait noir et en plus, aujourd'hui, il y a de la brume et le temps est froid. Même la frontale n'est pas utile, nous sommes chanceux, nous voyons quand même les bornesdu chemin, après 3.5 km de marche nous arrivons au café pour prendre le déjeuner, mais pas de chance la machine à café est en panne. Nous ajouterons un autre 5 km avant de pouvoir prendre le repas du matin. Nous déjeunons et tout juste avant de quitter, une consoeur de marche demande pour le wifi, yes! après 3 jours sans possibilité de communication, je reprend un autre café et nous prenons le temps d'envoyer quelques messages.
Nous repartons avec un soleil splendide et les montagnes sont douce à monter maintenant, à Palas de Rei, nous prenons le diner avec un Français croisé sur le chemin. Le diner sera un bocadillo bien garnie, sans beurre bien entendu car ce n'est pas bon pour la santé. Nous reprenons la marche avec quelques douleurs comme ça arrive généralement lors de nos arrêt, mais après un km, tout est oublié et ont reprend le rythme. Nous arrivons de bonne heure à St Julian, l'endroit où nous allons loger, c’est un très petit village (ici les villages ont entre 1 et 6 maisons toujours avec un albergue, un bar et une toute petite chapelle).
C'est la journée de la lessive et l'eau doit venir des montagnes, puisque après le lavage au savon et 2 rinçages, l'eau est encore brune, heureusement, après 3 rincages, ça va! je sort ma corde et c'est le séchage! pendant l'étandage, je frolle de jolie plante, mais après quelques secondes ce sont devenue des hosties d'orties, ça brûle la peau et 5 heures après ça brûle encore! Avant le souper, nous prenons l'apéro (j'ai pas dit la bière, ça c'était avant) avec Victor et sa fille. Victor a 82 ans et c'est la quatrième fois qu'il fait le chemin. Pendant le souper, il est entre nous et un groupe d'anglo, il leur montre la méthode de Cahors pour finir la soupe qui est la suivant: un peu de bouillon de soupe ont ajoute du vin rouge, on brasse et on boit à même l'assiette.
Je dois suivre toutes les conversations en même temps parce que Victor me regarde toujours. Nous avons encore eu un bon repas de pellerins. Alors bonne Camino à tous (c'est ce que tout le monde dit lorsqu'il se croisent, même les gens à vélo).

Mercredi, 26 sept.

Encore une petite journée avec un parcours de 17.5 km, mais avec une grande finale de 8.5 km à monter. La journée s'annonce nuageuse, mais sans pluie. Nous partageons le café au lait et les roties avec le lever du jour. Il fait froid, donc pas le temps de s'arrêter. Le sentier est magnifique, à l'entrée de Portomarin, nous traversons un pont qui donne le vertige. Nous choisissons de ne pas entrer dans la ville vue la montée et du temps qu’il nous reste pour se rendre à notre Albergue. Il nous reste environ 8 km, mais à monter une pente fatiguante…malgré tout, petit train va loin et Hourra nous sommes arrivés et la montée fut facile, en fait, je veux dire presque facile. Nous entrons dans un petit village à allure médiévale nommée Gonchar qui est apparemment en amélioration au niveau de la quantité de touristes. Après une Cervesas “médicinale”, nous choisissons notre lit parmis les 16 dans la grande pièce de notre Albergue. Ensuite, nous allons prendre un diner léger, car il est déjà 13h30 et si on veut souper, ce choix s’impose. Je commande un “poco carne”, on repassera pour le diner léger! Oups! une énorme tranche de boeuf d'une beauté et d'un gout...hummm (si René voyait ça!!!). Après la viande et le vin, j'ai une crise de sommeil. ÇA ma coûté 29 € pour la bière, le monstre de diner, la bouteille de vin et le couché: c’est pas cher ici. Je me prépare à prendre ma douche et j'ai deux pros de la marche devant moi, le premier sort un grand tissu plein de pochette remplie de produit de soin personnel, quant à l'autre, il a toutes sortes de crèmes de friction, wow!!! Maintenant, je sais ce qu'il faut pour être un bon marcheur (il faut deux pieds…et marcher!!! ). Je vais visiter le petit hameau, ça m'impressionne de voir ces maisons cronstruitent avec seulement des pierre de silices qu'on appelle des bons vieux galets chez nous (nous sommes en Galice y a t'il un rapport avec le galet de chez nous?). Demain, on nous annonce de la pluie, nous allons sortir tout l'attiraille contre l'humidité! Pour le souper, encore le menu du pellerin, ils sont bien nourris ces gens! ce soir, en plus de l'auge de soupe de poisson, j'ai du saumon en plat principal. J'ai réussi à manger la majorité de mon plat ce qui est presque un explois vu la quantité! Maintenant, c'est l’heure du dodo, c’est mon premier soir dans un grand dortoir, ma musique pour la nuit est prête et mes bouchons. Il est 10h00 du soir et c’est comme dans une ruche ici, ça va et vient…courte nuit de sommeil en perspective!

Mardi, 25 sept.

Encore une journée de pluie qui nous attends, nous n'aurons que 12 km à faire donc nous attendons que tous les pellerins soient partis et nous irons déjeuner pas trop loin. Nous rencontrons Elsa au café, une Allemande croisée occasionnellement sur le chemin. Hier, elle est tombée dans le sentier et le medecin de Samos lui a conseillé un arrêt de marche pour 2 jours. Nous lui offrons de l'accompagner à notre hébergement ce qu'elle apprécie. Nous partons pour Morgade sous la pluie, je suis bandé pour la troisième journée, hey,vous pensez à?! c'est mon genoux, j'ai mis du papier collant gris (du dock tape, maudit que les femmes vous êtes chanceuses, pas facile à enlever dans le poil!). Les autres jours, c'étaient la cuisse et mollet qui étaient soutenues par le papier collant. Je suis en pleine révision de mon cours d'anatomie, je n'aurais pas besoin d'étudier en ce moment, je sais exactement où sont placés tous les muscles!
Le long du chemin, nous nous arrêtons lorsque la pluie est trop forte dont une fois dans un Albergue pour se réchauffer avec un café et une autre fois dans un garage de ferme (Eh que la pelle du tracteur étais confortable!). Enfin, nous arrivons à l'albergue que nous avions reserve pour cette nuit et c’est une chance parce que avec la pluie, beaucoup de monde aimeraient s'arrêter (ils leur reste 8km à faire). Après une douche très chaude et un peu de potassium un bon pocadillo comme je les aime (pain sec avec salamie)…je me permet une petite sieste avant le souper.

Lundi, 24 sept.

Ce matin, on s’est fait réveiller par les voisins à deux reprises quand ils sont allés à la salle de bain, ils ont choisi le mauvais interrupteur et allumé notre lumière. Au déjeuner, comme nous croisons beaucoup de marcheurs, nous donnons tous notre opinion sur le chemin à prendre. Pour la première fois, nous avons deux choix de chemins, le premier a une longueur de 18 km en montagne et sur un sentier et l'autre fait 21 km sur route et sentier. Comme il annonce beaucoup de pluie, nous choisissons le deuxième qui sera plus sécure sous la pluie. Nous partons encore avec le levé du jour, une petite bruine nous accompagne, mais je suis prêt, j’ai des sacs de plastiques par dessus mes bas et un poncho. Après un bout de chemin sur la route, nous prenons les sentiers. Le chemin de bouette nous amène à Samos où nous mageons. J’y fais ma première experience (cette année) du guichet bancaire, ça  marche!
Nous repartons après avoir enfin mangé mes tomatos tostadas, yum yum, quel diner! au Québec ils appellent ça des toasts au tomates. Ils ne connaissent pas ce que c'est la gastronomie! Sur le chemin, il y a une autre bifurcation que nous prenons sans s’en rendre compte, nous venons d'ajouter 6km aux 21 déjà prévus. Le sentier est beau, mais pas courtisé par beaucoup de monde et, à ne voir personne, Angélique commence à s'énerver, pourtant elle a tout, un sentier magnifique (avec vache du Québec ), de l'eau et moi, qu'est ce que l'on peut demander de plus. Angélique est inquiète et cherche à demander son chemin, nous suivons toujours les indications, mais sur le sentier il n'y a PERSONNE. Nous arrêtons pour prendre une dose de potassium, ici, on le retrouve dans la biere…quell hasard. Et là! le miracle arrive, comme pour Bernadette Soubirout et tous les autres qui ont eus des apparitions, pleins de pélerins passent devant nous, les fourmies sont arrives. Nous embarquons dans la file, mais les km s'accumulent, go! il ne reste que 5 km à faire malgré certains muscles qui *&%#$@ (c'est ce que j'ai trouvé exprimer les mots malsains décrivant les petits bobos). Nous marchons tout de même à 5 km/heure. Nous arrivons enfin à Sarria après 26 km. Il ne reste que 1km et c'est l'hôtel (je ne vous dit pas comment mon tôt de potassium est bas!), mais une douche s'impose. Nous allons souper dans un resto de Tapas. Après le souper, Angélique va se coucher et moi je choisie d'aller me promener et totalement par hazard, je tombe sur un mercado et la seule chose que je trouve c'est du vin. Eille! les prix ont montés j'ai dû payer 1.29€ pour 1 litre, mais je vas tout de même  les encourager. À mon retour, nous decidons de faire de petites étapes (15 à 20 km) jusqu’à la fin. 

Photos

















dimanche 23 septembre 2012

Dimanche 23 sept.

Nous voulons augmenter la distance et faire 21 km, mais quand je regarde au loin (car nous sommes au dessus des montagnes) je ne vois que des montagnes, alors ce sera très accidenté et difficile. À 7h du matin, nous préparons nos bagages pour aller déjeuner, il y a un restaurant, alors tous les marcheurs sont là. Angélique a perdue sa casquette donc il faut attendre que les autres commerces  ouvrent leur porte, coup de chance, elle la retrouve et c’est tant mieux parce qu'il pleut et il y a des bourasques de vent de 100 km heure, ce n’est pas très confortable pour l’attente. Comme nous approchons Santiago, nous suivons toutes ces fourmis en poncho..ah non c’est vrai c’est des marcheurs! Nous prenons encore de l'altitude, je me rapproche de plus en plus des mes parents à cette hauteur. J'ai tellement changé avec Compostelle que, à cause de la pluie, j'ai porté des bas dans mes sandals, quelle horreur! Angélique m'a dit quelle garderait un souvenir imperissable quand elle a su qu'elle était la première à avoir cette vision, quelle chanceuse. Ah enfin! ont descend, yes! le nirvana! mais dans le petit sentier de pierre et terre entremellé avec de la bouse de vache, c'est glissant. Malgré la temperature, tout le monde fait sont chemin sans bougonner. Ca descend encore et encore et de nouveaux petits muscles apparaissent…c’est les muscles ou les douleurs qui apparaissent? C'est le premier matin où je ne sent pas le poid du sac à dos, je suis inquiet, est ce que j'ai oublié du bagage ou j'ai prit le sac d'un autre? Je ne regarde pas à qui le sac, je ne veux pas retourner là  haut, ont verra à l'arrivée! Excusé moi, mais CRISS que ça descend. À un moment, il faut laisser le chemin car il y a un troupeau de vaches qui change de champs, tout le monde se faitt frôler par les bêtes malgré que nous soyons adossés au boisé. Peu de temps après, une ganse de mon sac casse, il faut réparer, sinon il y aura un problème.  Après reparation, nous repartons en descente encore. Comme la fable de Lafontaine … qui dit à la cygale: t'as voulut monter hier et bien redescend aujourd'hui. Nous arrivons au village de Tricastella après 22 kilomètres et dans la pluie, nous cherchons à nous loger mais puisque nous approchons de Santiago, il y a plus de monde. Enfin! nous trouvons! Nos voisins de chambre, des jeunes de Chicago ont besoin de la bonbonne anti puces de lit d'Angélique, la moitié de la bonbonne y passe, nous n'aurons sûrement pas de puces, ça sent partout! Nous ne mangeons plus beaucoup, il est 16h et nous allons diner. Yes j'ai des nouvelles de la famille car il y a le wi-fi au restaurant (moi, Marie-Eve, je lui annonce qu’un beau cadeau HD de 50” l’attend à son retour!). Demain nous avons réservé à Saria qui est à 21 km d'ici.

Samedi, 22 sept.

Aujourd'hui, nous partons à la lampe frontale car il fait encore nuit. Il y a peu de monde sur la route, mais nous avons 19 km à parcourir et ce sera notre plus dure journée. Nous avons un dénivelé de 700 mètres sur notre route pour se rendre à Cebreiro. Nous suivons un cours d'eau et une route principale. Nous avons pris l'habitude de prendre le déjeuner après notre premier 5 km. Nous nous arrêtons un peu tous les 5 à 7 km pour le repos des muscles. Nous repartons avec notre survêtement parce qu'il fait froid et la cime des montagnes cache la venue du soleil et nous en somme heureux, c'est le soleil qui nous coupe les jambs et rend les journées plus difficiles.  Nous montons un peu, mais ça va bien, elle est où cette montagne? (c'est là qu'on devrait se fermer la boîte). Nous prenons un petit sentier et la voilà la maudite! ça monte comme dans la face d'un singe. Un sentier de pierre et terre qui ralenti notre vitesse, mais tous ceux que l'on croise ne sont pas loquaces et ont le souffle court. Le paysage est superbe. À 2 kilomètres de l'arrivée, nous nous arrêtons pour le diner, quel délice après tant d'effort! J'ai pris un bocadillo (2 tranches de pain sec avec un salami épicé, une gastronomie après  ce trajet!). Les 2 dernier kilomètres se font bien et nous arrivons dans un joli village tout en pierre. Il y a beaucoup de places pour loger et compte tenu de la difficulté de la journée tout le monde arrête ici. Après une douche et la lessive, nous visitons un peu. Nous connaissons beaucoup de mondes maintenant et de beaucoup de nationnalités. Nous assisterons peu être à un debut de messe avant le souper, nous prenons toujours le menu du pellerin. Nous apprenons dans un bar qu'il annonce 40 mm de pluie et des vents à 100 km\h, apparemment je vais pouvoir me debarrasser de mon premier poncho en plastique.

Vendredi, 21 sept.


Nous avons laissé la porte ouverte toute la nuit pour avoir de l'air. À 5h00, lorsque je me suis réveillé, l’albergue était comme une petite ruche, les gens marchaient ça et là dans le silence. Et vers 5h30, les abeilles deviennent comme des fourmies le long du chemin, tout le monde s’en va à la queue leu leu. Nous prenons le départ à 7h00, il fait encore noir, mais le chemin est bien balisé.  C'est au kilometre 6 que nous nous arrêtons pour le petit déjeuner, nous marchons un peut rapidement, mais tout va bien. Nous passons encore devant des vignes et nous sommes en pleins durant les vendanges. Et puis, la vrai vie de marcheur arrive…et oui, les côtes commences. Je sais que tout ce qui monte redescent, mais maudite physique, faudrait que le gars qui a dit ça en premier soit à ma place; monter c'est dur, mais descendre aussi! Nous nous arrêtons au kilometer 18 dans un gîte municipal. J'ai un message sur mon lit comme quoi j'ai perdu ma carte de credit, c'est une Danoise qui là trouvé et elle me la remettra…ouf. Nous allons diner et prenons le menu du pélerins qui est moins cher, malgré le prix, la gaspacho et la truite etaient excellentes. De retour au gîte, il y a un Suisse qui se dit “marcheur professionnel”, il critique à peu prêt tout sur nos bagages, mais lui a une tendinite au pied, maudit que je suis content, demain, nous en serons débarrassé…Criss, qu'il est chialeux! Nous sommes au repos, car devant nous, il y a toute une monté. En la voyant Plume aurait chanté; quel calvaire! Nous retournerons souper à la même place car nous pouvons avoir accès à internet, il faut bien que je l’écrive ce blog!!!

Jeudi, 20 sept.


Après le petit déjeuner, nous entamons notre première étape du Camino. Il 7h30, nous avons un bon pas et nous sommes commes des écoliers qui vont à la petite école. Il y a beaucoup de pelerins de différentes nationalités et tout le monde se souhaite bon camino. Nous traversons un vignoble de vin blanc et rouge, nous en avons profité pour goûter à une grappe, hummm que c’étais bon. Nous avons traversé Camponaraya et Cacabelos où nous sommes arrêtés pour le diner; oeufs au jambon. Après une courte visite de la ville, nous repartons sur notre chemin qui, je dois le dire, est bien balisé. À la sortie de la ville de Cacabelos, nous croisons notre première Albergue (petite auberge où les marcheurs couchent). C'est une cour fermée autour de laquelle il y a des cases qui servent de chambre pour 2. Nous passons notre chemin et après 1km nous changeons de cap et revenons sur nos pas pour réserver à l'albergue. Nous avons marché 16.7km. Les pellerins arrivent les uns après les autres et quelques fois avec des démarches disons differentes. Toute la journée nous nous sommes croisés,  nous avons l'impression de tous nous connaître un peu. Après une bonne douche, nous allons visiter la ville et préparer notre trajet pour demain. Ce soir,  nous mangeons des tapas, comme il est tôt , je vais prendre une grande bière et Angelique un Pichetos. En allant souper, nous entrons dans une fabrique de vin, la jeune fille veut nous faire visiter, mais nous préférons discuter, elle nous offre un vin à 12 euros, mais comme marcheur, c'est trop lourd a porter. Après cela, go aus tapas, les plans changent à cause des heures d'ouverture qui ne nous conviennent pas. Nous nous asseyons à une terrasse après avoir lu le menu, mais c'est un autre restaurant qui vient nous servir. Nous avons très bien mangé, maintenant nous retournons à l’auberge pour le dodo.

mercredi 19 septembre 2012

Mercredi 19 sept.

Aujourd'hui le levé à 6h30 pour aller déjeuner à Ibis, notre train part à 8h45. Ma nuit a été courte puisque ma tablette s’est mise à sonner à 2h00 du matin…des nouvelles de la maison, tout va bien. Le trajet en train est formidable j’échangerais  6 heures d’avion pour 12 heures  de train. Le paysage est superbe. Nous arrivons à l’heure précise c’est a dire 16h00. Pendant la route, nous rencontrons 3 pellerins français qui connaissent Ponferada, mais nous ne sommes pas de la même catégorie qu’eux, ils marchent en moyenne 25km par jour. Malheureusement pour eux, ils logent à la même hôtel que nous, alors nous serons leurs parasites. Nous aurons 2 km à parcourir pour se rendre à l’hôtel. Les sangles de mon sac a dos se sont déréglées et il est inconfortable, mais bon ça vaut pas la peine de l’ajuster, je ne sais pourquoi, mais quand je voyage il arrive toujours un petit quelque chose. Nous suivons le trajet, mais peu confiant nous denandons notre chemin en cours en route. Nous suivons à la lettre les instructions, après un certain temps nous demandons à nouveau la route à suivre et la personne nous fait changer de direction pour prendre un raccourci, alors vite on change de parcours. Nous demandons régulièrement  notre route jusqu'à ce que une dame nous dise que nous ne sommes toujours pas dans la bonne direction. Nous nous informons maintenant à tous ceux que nous rencontrons. Comme nous cherchons un hôtel des gens nous envoient sur le chemin d’autres hotels et c’est mêlant. Nous avons un gros 4 km de fait quand on nous dirige dans la bonne direction, encore 2 km selon lui. Mon maudit sac à dos est inconfortable, j’ai le goût  d'ouvrir une broquante pour le rendre plus léger, mais tenons bon il y a des pros qui nous suivent. Enfin nous voyons l'hôtel qui borde l'autoroute, nos pros cherchent un petit sentier, mais moi le sac est trop pas confortable donc je fais le dernier 200 mètres sur l'autoroute. Nous louons nos chambres et enlevons nos sacs pour aller prendre une grande Cervesas. J'ai de la difficulté à marcher, le haut du corps manque de charge et je marche en déséquilibre, après 2 bières tout est revenu à l'ordre. Après un bon repos, nous allons souper avec nos confrères péllerins. Pour un souper de pellerins, c'était excellent. Je suis prêt pour la journée de demain.

Mardi, 18 sept.

Aujourd’hui c’est le temps de quitter notre mobile home (je suis en France quand même), donc on dejeune et on ramasse tout, c’est une magnifique journée pour marcher. Il fait frais et c’est nuageux, yes on part, après réflexion nous avons 350 km à faire dans la journée, bon ok on prend l'auto cette fois ci. Avec Jean comme conducteur on devrait arriver 30 min.  avant que le GPS nous dise que nous sommes à destination


Depuis que je suis arrive, je croise beaucoup de marcheurs, tous des totons, ca va bien plus vite en auto…haha


Aussitôt arrivé à Irun, vous ne le croierai pas, mais je ne prends pas de boisson: vous voyez que Compostelle ca change une personne, même avant que ce soit commencé. Nous partons plutôt à pied explorer le trajet de demain matin pour prendre le train et notre collation. C’est notre premiere marche sous la pluie, bonne nouvelle, le chapeau et le manteau sont étanches. Après ce 5 km Jean est sur d’avoir pris la bonne decision, c’est-à-dire de prendre l’auto pour retourner à la maison.

Lundi 17 sept.

Aujourd’hui c’est le temps de récuperer l’énergie perdue à cause du décalage horaire. Après un bon petit déjeuner, nous allons marcher le long du canal du Tarne. Au retour, nous nous rendons à Moissac pour prendre un bon repas au restaurant situé près du pont à arche de Napoléon.  Par la suite, nous nous rendons au plus vieux cloître de Moissac. C’est un bel edifice, tout simple et construit avec des restants de pierre et de briques.  À l'intérieur les murs sont peints au lieu d’arborer les dorures et richesses des cathédrales.
C’est une ville où nous croisons beaucoup de pellerins.
Après cette visite, nous nous rendons à un canal de dérivation qui passe au dessus  du Tarn et un voilier est passé lorsque nous y étions. Par la suite, nous avons visité un canal en pente où les bateaux doivent monter ou descendre. Le principe est qu’il y a un immense engin mécanique au dessus du canal avec une gratte en V. Le bateau passe sous la grate et c’est alors qu’elle s’abaisse. L’engin en avançant pousse l’eau qui entraine le bateau jusqu’en haut de la pente et c’est le même principe pour la descente.
Après ces visites, nous sommes de retour pour un bon repas.

Dimanche 16 sept.


Aujourd’hui, nous avons vérifier nos sac à dos afin de voir ce que l’on doit enlever. Angélique a préparer tous ses vêtements et les a emballé individuellement dans des sacs plastiques étanches et chacun des ensemble est préparé et seront portés à un moment précis. Si la légende veut que tout les gémeaux  soient pareils, alors je dois m’attendre à changer radicalement et être rangé / classé  d’ici quelques années. Surveillez moi, vous ne me reconnaîtrez plus. Je n’ai pas encore commencé compostelle et je crois que je change déjà.

Départ / Arrivé à Toulouse - 15 sept.


Enfin le jour “J” est arrivé. Il n’y a pas trop de circulation pour se rendre à l’aéroport, la nervosité est apparue dans la ligne d’attente pour laisser les bagages, mais elle s’est dicipée après quelques instants. J’ai fait beaucoup de voyages, sauf que c’est le premier où je suis seul, laissé à moi-même, ça me fait tout drôle!

Le jour le plus long
Le vol a super bien été, mais impossible de dormir. Arrivé à l’aéroport de Toulouse, mon bagage  (sac de marche) a fait trois fois le tour du distributeur, mais je ne reconnaissait ou ne le voyais pas, c'est  un préposé qui m’a indiqué qu’il était arrive: zut ça  commence bien!
À ma sortie de la zone de baggage Angélique et jean etaient déjà l’a à m’attendre.
Nous avons pris un petit déjeuner ensemble avant d’aller prendre une petite marche afin de visiter les installations de loisirs de la place(camping). J’ai vu des gens qui faisais du ski nautique tractés par un système de cable aérien: le sport sans le bruit agacant des moteurs de bateau.
Après un copieux diner…oups déjeuner (ah, Les français!) nous avons pris le métro  pour aller visiter le vieux  toulouse . J’ai revu les mêmes églises que l’an passé, sauf que aujourd’hui il y avait une personne qui accueillait les pellerins.
De retour au camping, lors du souper, j avais la tête qui faisait comme dans la chanson une poupée, la mienne faisait  oui oui oui (je cognais des clous) après  36 heures sans dormir, c'est  normal! Aller hop! au dodo

vendredi 14 septembre 2012

14 sept 2012

Ça y est tout est prêt, je partirai avec un bagage de 10.4 Kg, pour ceux qui ne connaissent pas Compostelle, non il n'y a pas de valises a roulette qui suit et ce ne sont que mes espadrilles qui m'amèneront a Santiago de Compostelle.

mardi 11 septembre 2012

Les préparatifs du voyages:
Depuis un ans que je songe a ce projet, une façon de voir différemment l'Espagne ce pays que j'ai trouvé très beau en 2011, c'est pour moi aussi le moment de relever un défit et de constater toute les pièces du corps humain. Cependant je ne pense pas faire du chemin de Compostelle une recherche spirituelle. Alors les ordres religieux ne penser pas a moi a mon retour.
pour me préparer j'ai lu et relu (encore aucune douleur n'est apparue) j'ai rencontré des gens, fait parti du groupe Québec Compostelle, Et durant l'hiver j'ai fait du ski de randonné, pour la forme physique. Et la m'est apparue un élan de fraicheur et  un désir plus grand de vouloir faire le Camino de Compostelle, Angélique s'offre de venir marcher un bout de chemin jusqu’à......? le plus long possible je l'espère. Elle qui suit de cour d'espagnol a l'université de Orléans. Avec mes trois phrases d'espagnol je n'aurais pu lui faire intégrer parfaitement les subtilité de cet te langue (bonne apprentissage Angélique je vais t'aider).

Première difficulté, j'ai rencontré une personne qui a fait le chemin et il m’annonce que le ski ce n'est pas assez il faut que je marche entre 300 et 500Km avant de partir (tabarnak comment je vais faire).
Après avoir cherché en vint  quelqu'un qui marche pour moi afin que mon objectif soit atteint, c'est en Juillet ou je commence lentement la marche, ouf. Pas de chance beaucoup de monde m'offre de venir me reconduire a la maison, je dois leurs expliqués qu'en auto les muscles ne travaillent pas de la même façon. Il est certain que de cette façon, je pourrais faire Compostelle en deux jours.  Après plusieurs marche le plaisir de marcher approche, c'est le 15 Août que la ont y va pour un bon échauffement,avec sac a dos et charge, c'est réussit je reviens avec les dessous de bras échauffés et l'entre cuisse en feu, je marche comme si je faisais Compostelle a cheval. Mais maintenant que nous sommes le 11 sept. je me sens prêt.... pour prendre l'avion.
Ces message seront accompagnés par des photos du chemin, et de mon corps qui devrait se sculpter de jour en jour.

2012 Sur le chemin de Compostelle du 15 sept au 24 oct.