Cette nuit, nous étions dans
un grand dortoir de 16 personnes et il y a eu du son et du mouvement toute la
nuit. À 6h00, les gens commencent à se preparer pour leur depart. Nous suivons
la masse tant qu’à ne pas dormir. C'est à 7h30 que nous prenons le chemin, il
fait noir et en plus, aujourd'hui, il y a de la brume et le temps est froid. Même
la frontale n'est pas utile, nous sommes chanceux, nous voyons quand même les
bornesdu chemin, après 3.5 km de marche nous arrivons au café pour prendre le
déjeuner, mais pas de chance la machine à café est en panne. Nous ajouterons un
autre 5 km avant de pouvoir prendre le repas du matin. Nous déjeunons et tout
juste avant de quitter, une consoeur de marche demande pour le wifi, yes! après
3 jours sans possibilité de communication, je reprend un autre café et nous
prenons le temps d'envoyer quelques messages.
Nous repartons avec un
soleil splendide et les montagnes sont douce à monter maintenant, à Palas de
Rei, nous prenons le diner avec un Français croisé sur le chemin. Le diner sera
un bocadillo bien garnie, sans beurre bien entendu car ce n'est pas bon pour la
santé. Nous reprenons la marche avec quelques douleurs comme ça arrive
généralement lors de nos arrêt, mais après un km, tout est oublié et ont
reprend le rythme. Nous arrivons de bonne heure à St Julian, l'endroit où nous
allons loger, c’est un très petit village (ici les villages ont entre 1 et 6
maisons toujours avec un albergue, un bar et une toute petite chapelle).
C'est la journée de la lessive
et l'eau doit venir des montagnes, puisque après le lavage au savon et 2
rinçages, l'eau est encore brune, heureusement, après 3 rincages, ça va! je
sort ma corde et c'est le séchage! pendant l'étandage, je frolle de jolie
plante, mais après quelques secondes ce sont devenue des hosties d'orties, ça
brûle la peau et 5 heures après ça brûle encore! Avant le souper, nous prenons
l'apéro (j'ai pas dit la bière, ça c'était avant) avec Victor et sa fille. Victor
a 82 ans et c'est la quatrième fois qu'il fait le chemin. Pendant le souper, il
est entre nous et un groupe d'anglo, il leur montre la méthode de Cahors pour
finir la soupe qui est la suivant: un peu de bouillon de soupe ont ajoute du
vin rouge, on brasse et on boit à même l'assiette.
Je dois suivre toutes les
conversations en même temps parce que Victor me regarde toujours. Nous avons
encore eu un bon repas de pellerins. Alors bonne Camino à tous (c'est ce que
tout le monde dit lorsqu'il se croisent, même les gens à vélo).