mercredi 24 octobre 2012
Lundi, 15 oct. - La Fin
Hier, j'ai pris une journée
de repos, j'en ai profité pour visité Negreira. Comme c'était dimanche, il y
avait un marché public, mais impossible d'acheter quoi que ce soit…celui qui
porte le sac à n’est pas d’accord! J'en ai profité aussi pour réparer et ajuster
les bretelles du sac à dos.
Ça y est, maintenant je
m'attaque au dernier 25 km…si je ne trompe pas! Les modifications apportées au
sac font qu'il me semble plus léger. Je marche toujours avec la hantise de me
tromper, à chaque fois que je vois une personne de la region, je m'informe du
chemin. Malgré leur discour, ce sont plutôt les gestes qui m'informent. Pas
après pas, les mètres et les km s'égraine, c'est au km 14 que je dépose le sac
à dos pour la première fois, c'est l’heure de l’arrêt diner. Après 20 min, je
repars. Pour la suite, c’est un peu difficile de trouver les bornes. Je me
trompe à quelques reprises, et recommence le chemin à quelques reprises. Au km
20, je vois la ville de Santiago et même si je me suis ENCORE trompé, je
continu en me m’orientant grâce à un gros bâtiment (un hôpital), mais je suis
complètement à l'extrémité de la ville. En m'informant occasionnellement, ça me
prend une petite heure pour me retrouver face à la cathédrale. Je me dépêche à
aller chercher mon compostella et après c'est le centre d'information pour aller
chercher une carte de la ville et surtout où se trouve l'hôtel que j'ai réservé
près de la gare. C'est le même hotel que lorsque nous sommes venu l'an dernier,
le Rey Fernando. Je reconnais le trajet, donc facile de m'y rendre. Les
formalités remplies, je vais à la chambre. C'est à 16h10 que je dépose le sac à
dos pour la deuxième fois…après 26 km de trajet et après avoir atteint la barre
des 500km. Ce n'était pas mon objectif au depart, mais c'est fait. Je voulais
me préparer pour aller danser ce soir, mais, comme après la douche je marche
comme un canard handicapé d'une patte, je vais manger des choses toute simple
prises à l'epicerie en passant.
Maintenant que j'ai dépassé
mes objectifs, je peux compléter ce que Jean Gabin chantait:
Maintenant je sais tout,
Demain j'aprendrai d'autres
choses
Fin d'un beau projet
Adios
Samedi, 13 oct
Hier soir, j'ai appris que
le 12 octobre était la fête des espagnols, c'est une québécoise qui me là
annoncé avant que je le vois aux nouvelles. J'ai une grosse journée devant moi,
donc un bon petit déjeuner ce matin. Oups, à la sortie de l'albergue, il fait froid,
une main sur le bâton l'autre dans les poches, en alternance. Le froid me
permet de bien avancer. Comme à l'habitude, le premier kilomètre me permet de
me délier les muscles et au deuxième kilomètre ce sont les pompes qui sont
parties, maintenant il fait chaud! Le cafe lechee et les tostadas me donne des
ailes, je marche à une allure de 5.2 km à l’heure. À avancer comme ça, je
ferrai Santiago jusqu’à Orleans en 24 heures…en train bien entendu. Pour me
diriger, je me sert des bornes et aussi de mon sang d'autochtone canadien!!! je
scrute les traces de pieds et bâtons, ma technique est excellente, j'ai un peu
de difficulté par contre sur l'asphalte…ça reste à developer! Je ne sais pas comment les indiens faisaient?
Vers 11h00, je n'ai plus à me préoccuper de chercher les bornes, devant moi
c'est comme la cavalerie, mais les chevaux en moins. Après 11km je pette le feu
(qu'est ce quelle à mis sur les roties? mystère) ou c'est comme le cheval qui
retourne à l'écurie…il ne reste que 35 km pour fermer la boucle et atteindre
les 500 km. Vers 2h30, j'arrive à Negreira et c'est ici que je vais dormir.
Demain, il annonce du mauvais temps, si c'est vrai, je reste ici! Mais est ce
que je pourrai fermer la bloucle.....c'est ce que nous verrons dans le prochain
épisode.
Vendredi, 12 oct.
Une nuit un peu dérangée par
certains bruits, je prend le chemin seul de mon coté vers Santiago. Ce qui le
plus different, c’est le fait de ne jamais rencontrer les mêmes personne
lorsque l'on est à contre sens. J’ai aussi la difficulté à voir et à interpréter
les signes du chemin. Au début du trajet, ça va bien parce que je croise des
pellerins…cela m'indique le chemin. J'ai quand même réussit à me tromper 2
fois, ça rallonge le chemin! Je me suis servit d'un nouveau logiciel pour me
situer et me diriger vers le camino… Heureusement, il fait beau et il n'y a
qu'une monté qui me demande un peu plus d’énergie. Le chemin est beau, c'est la
compensation pour les erreurs de routes et l’énergie dépensée! Je vais dormir à
santa marina dans le même alberque qu'à mon premier passage. À partir de maintenant,
il n'y aura pas beaucoup de photos comme j'ai déjà marché cette partie.
mardi 16 octobre 2012
Jeudi, 11 oct
Je ne vous parlerai pas de
la journée d'hier, mais du souper! Des espagnols pèlerins m’ont demandé si je voulais aller avec
eux en auto pour souper au restaurant…donc même s'il me reste du fromage et
jambon j'ai dit oui! J'ai vécue un souper typiquement espagnol, je pouvais
conmuniquer avec un d’entre eux en anglais mais tout était en espagnol! Étourdissant,
mais sympatique (un autre grand moment du camino). J'ai bien entendu mangé des
spécialités de la région. Donc une journée qui se FINIE bien!
J’ai dormi dans un albergue
municipale, nous étions seulement 6, donc c’était très tranquille . Je suis chanceux
car je suis avec une jeune espagnol qui ne ronfle pas, mais je suis malchanceux
car il y a un chien dans le voisinage qui a jappé toute la nuit! Ce n'est que
vers 10 h que je quitte l'albergue. J’ai attendu pour me decider à savoir si je
aujourd’hui serait une journée de repos. Il annonce de la pluie, mais je quitte
pour fermer la boucle du chemin que je parcours pour la première fois! Mon
objectif est atteint à 10.30 h et à 11.30 h j'arrive à l'alberge de hospital où
j'ai appris les danses locales. Il
se met à pleuvoir…je quitterai seulement après la pluie, sinon je dors ici.
Après 5 nouveaux km, la pluie reprend donc “d’la marde” je reste ici pour la
nuit! je suis à Olveira et je m'approche lentement de Santiago.
Bien camino
Mercredi, 10 oct.
Aujourd'hui, je ne
raconterai pas ma journée, il y a des jours comme ça! Premièrement, le sentier de Muxia vers Santiago n’est pas
beaucoup achalandé par les pèlerins. Quand j'ai regardé la météo sur internet, il
annoncait des risques de 1 à 3 mm de pluie. Je visite l'extrémité de la
péninsule pour voir deux voiliers quitter vers le large ainsi que la cathédrale
de la barca. J'ai une charge supplémentaire dans mon sac, car hier je suis allé
à l'épicerie et comme j'avais faim…je me suis laissé emporter sans réfléchir,
donc j'ai 3kg de plus en bouffe. Malgré la bruine, j'ai choisi de partir pour
Dumbrai, mais après 1km j'ai dû mettre un poncho. La pluie s'intensifie un peu
alors je choisi de suivre la route plutôt que le sentier qui va être glissant
et vaseux. La pluie augmente encore, alors à un café au km 7, je mets un
deuxième poncho pour les jambes et surtout pour garder les pantaloons au sec.
Il pleut beaucoup, la route est devenue comme un ruisseau. Dans les bas de
montée et de descente je dois marcher dans 2 à 5 cm d'eau, et comme les sommets
ne sont pas long…je suis pas mal toujours dans l'eau. Comme il n'y a pas
d'endroit pour s'arrêter, je me sers des abris bus pour me protéger. Vers deux
heures, mes deux tangerines sont englouties de digérées…c'est encore un abri
bus qui me sert de restaurant. Ce midi, je vais grignoter dans mon demi kg de
fromage et le demi de viande comme ça le poids de mon sac va diminuer. De tout
façon ça ne dérange personne puisqu’il n'y a personne! C'est vers 4 h que je
trouve enfin l'albergue après avoir demandé à beaucoup de monde. Je suis trempé
jusqu'aux os et mon ponchon a rendu l'âme, demain il va falloir que j'en sorte
un autre, ça va alléger le sac! C'est pour ne pas me faire traiter de tous les
noms que vous ne connaitrez pas journée…alors à demain
mardi 9 octobre 2012
Mardi, 9 oct.
J'ai passé une très bonne
nuit! quand il n'y a qu'un seul ronfleur (et que en plus c’est moi!) ça dort
mieux! Ce matin, je fais la grâce matiné. En plaçant mes choses dans le sac, je
m'aperçois que j'ai oublié mon mateau impermeable au restaurant hier soir, et
présentement il pleut! Arrivé à l’endroit pour déjeuner, je retrouve l’objet
essentiel pour la journée. Le restaurateur a pitié des pèlerins, il nous offre
un bocadillo pour le diner et il me donne un coup de main pour enfiler mon
poncho. Après une minute de marche, la pluie cesse. C'est après 3 km que je
décide d’enlever ma peau de plastique puisque je suis rendu trempé, mais à
l'interieur. Je dois me ranger au bord du sentier, pour laissé passer un camion
d'ordure et merde! Je suis dans des orties! Les douleurs de la journée seront
concentrées sur les orties (osti d’orties!)!!! Je comprend maintenant le lunch
du matin, il n'y a aucun service sur le chemin. J'arrive assez tôt à Muxia,
c'est une belle ville en bord de mer. Après un peu de marche, je trouve mon
compostella. Je marche un peu dans la ville en attendant de retourner à
l'albergue. Je passe par l'épicerie pour mon souper et diner de demain.
Lundi, 8 oct.
Lorsque je me suis levé ce
matin, à 5h00! pour aller à la salle de bain, il pleuvait à boire debout et
c'était accompagné de vent à écorner
les boeufs, comme ont dit au Québec! Alors, j'ai 3 choix; continuer le chemin,
dormir toute la journée ou prendre l'autobus pour Santiago. À 7h, quand je me
lève pour déjeuner avec les péllerins, je décide de ne pas prendre l’autobus
pour Santiago et retourne me coucher! À 8h00, je fais mon sac et je quitte pour
Muchia. Ce matin, le poncho et les sandales sont de mise! À ma sortie, les
bateaux sont tous partis pour la pêche et les pèlerins pour Santiago. Je suis
chanceux, la pluie a laissée place à une petite bruine. Je suis seul sur le
chemin et lorsque je quitte le bitume pour le sentier de terre, il y a beaucoup
d'eau. Je dois ajuster mes sandales régulièrement à cause des petits cailloux
et des sangles qui agrandissent à cause de l'eau. Il y a vraiment personne sur
le chemin et je dois dire que ça fait changement! Je ne prend pas de chance je
demande régulierement aux gens de la place si c'est le camino (LE BON). Le
chemin, à part l'eau, est facile et les km passent rapidement. C’est une chance!
parce que je n'ai vu aucune place pour manger. Enfin, au km 14 km, il y a une
casa pour manger. Comme mes sandales m’ont blessé les deux gros orteils, c'est
ici que je vais dormir! Je vais prendre le temps de protéger les plaies et de
me sécher. Après un copieux repas
de pain sec et jambon (maintenant, chez moi, je vais acheter un morceau de
jambon par mois avec du pain) et surtout une bonne douche, je suis allé marcher
un petit 7 km pour visiter le village et voir la mer. À mon retour, c 'est le
temps du blog et de la communication avec la famille. Je serai seul de pèlerin
pour souper parce que je suis seul à la casa.
dimanche 7 octobre 2012
Dimanche, 7oct.
Malgré la journée de repos,
il faut se lever tôt puisque nous sommes dans un albergue et le déjeuner est
entre 7hoo et 8h30. À 9h00, nous partons pour le phare qui est encore à 3.5 km
juste pour y aller, mais le voyage se fera sans le sac, donc c'est facile! Il y
a beaucoup de brume et on ne voit même pas la mer qui est à proximité. J'ai
prix quelques photos quand même du phare et des alentours, mais on ne voit pas
le Canada au loin! Cet après-midi, ce sera tranquille ici, puisqu'il y a trois
autobus qui partent pour Santiago. Beaucoup de monde qui se sont suivis,
termine leur marche ici. Moi, j'ai choisi de repartir à nouveau en solitaire
vers Muchia! Après tout, je pars seulement le 24 octobre pour le revenir à la
maison!
Samedi, 6 oct.
Hier, nous sommes allés
souper au restaurant associé à l'albergue et en auto svp! le repas est animé et
se passe entre pellerins. Avec toutes les langues, pas toujours facile de tout
comprendre et le bien traduire. Après un peu de vin, nous avons eu droit au
chopito, un digestif local. À notre retour à pied de 5 km, nous croisons une
fête d'amis de la région et un autre chopitos pour les pellerins! Ils nous font
jouer de la musique locale et nous montre la danse typique de la Galice. C’est très
particulier comme contact! Après, c’est finit la fête, c'est le dodo et nous
partirons à 8h00 demain matin pour se rendre à Finesterra, le bout du monde de
l’Espagne.
Le temps est nuageux avec de
fort vent jusqu'à 40 noeuds et le chemin n'est pas trop difficile à parcourir,
c’est une chance parce que nous avons 31 km à parcourir! À Pera, nous arrivons
au choix de chemin, soit Muxia ou Finesterra, je choisi le deuxième! des
petites averses accompagnent le fort vent. Enfin, on voit la mer au loin et
nous commençons à descendre. Je crois que ce fut la pire pente du voyage et en
plus elle est parsemée de petits cailloux qui roulent sur le sol! 350 mètres de
dénivelé… ouf les jambes!!!
Nous sommes à mi parcours lorsque
nous arrivons à Cee et nous en profitons pour manger. À la sortie du diner, le
sentier n'est pas bien identifié, donc nous devons chercher un peu. Malheur!
nous l'avons trouvém mais après un repas c’est difficille! une CRISS de côte. Le
coeur a tenu le coup jusqu'en haut, je devrais être encore bon pour un bout!
La route se poursuit accompagné
du vent et de la pluie. Comme les km s'additionnent la force de mes jambes
diminue. Rendu à Fisterra, il est facile de trouver un albergue, nous sommes
environ 30 dans la chambre. Je me prépare mentallement pour la nuit. Après une
bonne bière, je part explorer le port et je vais chercher mon Compostella
(passport de compostelle). Après, je vais souper dans un petit restaurant de
pizza, hum que c'était bon!
Buenas noces!
Vendredi, 5 oct.
Après une nuit accompagnée
d'un concert de ronflement, je paresse au lit jusqu'à 7h30. C'est à 8 h30 que
le départ se fait. Il y a peu de monde sur le chemin qui passe entre les petits
villages et la grande route. On est toujours accompagné des montagnes que l’on
doit monter et descente. Mais quel
paysage! ici les éoliennes sont en grand nombre. Il y a peu d'endroit pour
manger et boire. Au 9ème kilometers, encore une autre attache du sac à dos
vient de lâcher! un kilomètre après, nous arrivons à un albergue, c'est là que
je répare le sac en prenant un café de repos. Encore 7 km de côtes à parcourir et
nous serons rendus. Je me suis habitué à marcher en solitaire dans ces
montagnes, je n'ai plus besoin de bandages. Enfin, nous arrivons dans un coin
perdu, mais il y a un alberque, nous sommes à hospital. C'est beau et proper,
après 17 km de marche, c'est ici que nous dormirons. Présentement, nous sommes
2 dans une chambre de 4, une nuit tranquille à l'horizon. Il fait très beau, mais
le vent de la mer est froid. Nous sommes à 20 km de la mer et 31 km de la fin
de la terre espagnol. Demain, nous verrons la mer.!Et en Galicien le diner c’est
Rico Rico!
vendredi 5 octobre 2012
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